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18 mai 2012

CENTRE DE JOUR

DSCF1213DSCF1175Le CENTRE DE JOUR est un service d'aide en milieu ouvert qui accueuille et accompagne des enfants et des jeunes en difficulté (familiale,scolaire,....).Notre centre se veut comme un maillon du travail social dans les espaces de vie des enfants et des jeunes précarisés, aux marges des écoles, des familles, dans les rues, les quartiers.

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Le centre s'adresse aux enfants et jeunes de moins de 18 ans ainsi qu'à leur famille.Nous travaillons dans le cadre d'une aide complémentaire et supplétive, en termes de prévention sociale destinée aux enfants et jeunes dans leur milieu de vie et dans leurs rapports à leur environnement.Il leur propose la construction d'outils leur permettant de pouvoir se créer des repères, des points d'ancrages et ainsi s'inscrire dans la vie sociale.Avec la recrudescence des enfants en situation de rue, il n'est plus un jour où l'Enfance ne soit abordée comme problème, tanôt considérée comme victime d'abus et de malaitance, tantôt comme délinquante.
                                                          atelier des enfants de ndiagamar avec la formatrice Laura

Ces enfants sont victimes de violences institutionnelles de tous ordres, dont la première est le rejet du système classique d'éducation, qui provoque des violences réactionnelles de leur part et les marginalise.Une étude récente des Nations Unies estime le nombre de ces enfants à 150 millions.Face à cette situation, l'enjeu éducationnel est de taille.L'effacement traditionnelles d'intégration sociale (famille, travail, traditions culturelles....)déclenche des maladies importantes du lien social que ces enfants vivent dans leur chair:abandon, errance, exil, traumatismes psychiques des familles à la suite de conflits culturels, génocides, guerres, etc...

Accompagner ces enfants suppose un travail patient dans le milieu de vie, à l'endroit où grandissent ceux pour qui les liens sociaux se sont défaits.

Cette défection des lieux sociaux met l'enfant dans une situation d'exclusion.Ce terme d'exclusion doit être saisi dans sa globalité pour être opératoire.C'est à dire qu'il doit être perçu comme une triple rupture:

_une rupture du lien social

_une rupture du lien institutionnel

_une rupture du lien symbolique.

Le lien social est ce qui unit un individu à la socièté, autrement dit ce qui le rend socialement repérable des autres (de par sa fonction sociale et économique).

La rupture du lien institutionnel s'opère quant à elle lorsque l'individu est rejeté de la sphère sociale et familiale(les deux principales  institutions de socialisation).

La rupture du lien symbolique se définit par le rejet des valeurs spirutuelles des représentations collectives.

OBJECTIFS

  • rendre accessible l'aide à tous les enfants qui vivent des situations de grande précarité.
  • être à l'écoute des enfants, les informer et orienter les personnes en fonction des attentes et besoins.
  • reconnaîtreune autre logique d'action, celle du droit des personnes, à caractère international, comme les Droits de l'Enfant, qui consiste à ne pas enfermer l'enfant dans des catégories et des traitements rigides.

Ce travail de prévention s'articule autour de trois(03) axes:

_l'aide individuelle

_l'action humanitaire

_l'action collective.

CIBLES

Enfants en situation de rue, enfants en situation de risque, enfants en situations spécialement difficiles,enfants abandonnés, les familles...

OFFRES

  •  Prévenir les difficultés rencontrées par les parents dans l'exercice de leurs responsabilités éducatives
  • Accompagner les familles
  • Offrir des actions médico-préventives
  • L'écoute
  • L'observation
  • La méditation
  • Les actions socio-éducatives
  • Le référencement
  • La reinsertion sociale et familiale
  • L'accompagnement psychosocial
  • Le placement dans des familles d'accueuil
  • Accueuil d'enfants en situation d'handicap
  • Faire bénéficier aux enfants d'une sécurité matérielle et physique
  • Réconciliation avec le milieu familial
  • Assistance scolaire

CREATION D'UN OBSERVATOIRE 

Un observatoire de la protection devra être crée.Il devra être pluri-institutionnel et intégrer des représentants de toutes les institutions et autorités qui participent au dispositif de la protection de l'Enfance.

Cet observatoire sera chargé de:

  • Recueuillir, examiner et analyser les donées relatives à l'Enfance en danger,
  • Etre informé des évaluations des établissements et services d'accueuil intervenant dans le domaine de la protection de l'Enfance,
  • Suivre la mise en oeuvre du schéma d'intégration siciale et médico-sociale,
  • Formuler des propositions et avis sur la mise en oeuvre de la politique de la protection de l'Enfance.
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16 juillet 2005

PROMOUVOIR LE DROIT AUX LOISIRS ET AU JEU Cher

               PROMOUVOIR LE DROIT AUX LOISIRS ET AU JEU

Cher président,  chers participants, permettez moi avant de vous livrer mon intervention, remercier  IPA de nous avoir donné l’opportunité de venir échanger avec vous

Le droit de l’enfant aux loisirs et au jeu est partout unaniment reconnu. En ce sens, l’article 31 de la convention des droits de l’enfant stipule que ‘’ L’enfant a droit au repos et aux  loisirs, de livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique. ‘’

Cette disposition engage la communauté internationale à assurer aux enfants  un statut dans nos sociétés qui favorise leur épanouissement et leur développement.

Qu’est ce qui aujourd’hui entrave ce droit naturel à l’enfance ?

C’est ce que nous allons voir dans ce  chapitre que nous appelons : la crise structurelle et la formation de  la personnalité l’enfant.

LA CRISE

STRUCTURELLE

  ET

LA FORMATION

DE

 

LA PERSONNALITE

On constate que notre société est en crise, nous ne pensons pas  qu’il s’agisse d’une crise  conjoncturelle, mais plutôt d’une crise structurelle , avec des changements  importants comme la réduction du temps de travail , les modifications des structures des familles , l’accroissement du temps libéré , les problématiques liées à l’augmentation des zones fortement urbanisées , l’arrivée de nouvelles technologies de communication , la mondialisation des échanges commerciaux et humains , les défis écologiques à l’échelle de la  planète………

C’est dans ce monde qui bouge que l’enfant structure sa personnalité.

Le jeu  étant un processus d’interaction  entre l’enfant et son milieu, constitue un facteur de socialisation essentiel dans la vie de l’homme. C’est ainsi que face  à la déstructuration de la société moderne, à la globalisation, s’opèrent des changements profonds dans les rapports de l’enfant et les autres  et vice versa.

L’enfant est enclin  à s’adapter face aux mutations rapides du monde.

Un déséquilibre s’observe avec les pays  sous-développés et les communautés démunies. La formation de la personnalité  de l’enfant répond à des  normes spécifiques telles que le présageaient certains psychopédagogues comme PIAGET et les sociétés initiatiques africaines.

Ce bouleversement de l’ordre traditionnel et scientifique renforce les inégalités et l’exclusion. Le droit à l’enfance, garantie par la convention, se trouve précarisé et parfois inexistant dans les zones de troubles et de calamités.

L’évolution des espaces urbains se fait souvent sans qu’il soit réellement tenu compte de la mise à disposition des enfants d’espaces aménagés afin qu’ils puissent s’adonner en toute sécurité à ces activités essentielles à leur épanouissement. Tous ces facteurs contribuent à renforcer les inégalités.   

L’AMPLIFICATION DES INEGALITES

La  situation de paupérisation qui s’accentue de plus en plus dans les pays industrialisés et dans ceux sous-développés, constitue un facteur d’inégalité majeur. L’accès au jeu n’étant pas plus gratuit, on note des privations d’enfants aux jeu et loisirs. Par conséquent, on constate  que ce sont  les contraintes économiques qui entravent  les activités  de loisirs des enfants et réduisent  dangereusement  leur sociabilité.

A ces inégalités économiques, s’ajoute une  inégalité géographique. L’urbanisation aveugle laisse  peu de crédit aux aires de jeu aménagées. Elles sont pour le plus souvent aménagées aux périphéries des villes. Et là se pose le problème des moyens de déplacement.

Quelle est la responsabilité des adultes, des autorités et des structures d’éducation d’enfants ?

Si l’on considère que la vie quotidienne des enfants s’articule autour de trois pôles : la famille, l’école, la rue, il devient impérieux de sévir les avatars de ces dysfonctionnements autour de ces trois points.

Dans les pays développés la famille et l’école font l’objet de politique nationale. Quand au 3ème pôle qui constitue le temps libre qui couvre 30% de la vie de l’enfant, il est considéré comme résiduel et secondaire alors qu’il est porteur d’enjeux sociaux et éducatifs. Il est aussi un espace où les inégalités que génèrent notre société s’amplifient. Tandis que dans les pays sous-développés, il n’y a aucune prise en charge parfaite de ces trois pôles de vie de l’enfant. Vous imaginez avec nous que le statut de ces enfants y soit déplorable.

La responsabilité étant globale, nous pensons que les solutions requièrent une analyse systémique de promotion des droits aux loisirs et au jeu.

PROMOTIONS POUR UNE BONNE POLITIQUE DE PROMOTION

-         Il faut une harmonisation des législations nationales ; en définissent dés lors d’orientation qui dégagent des voies et moyens à mettre en œuvre pour une bonne politique de promotion des loisirs et jeu. De telles orientations seront traduites à travers des projets éducatifs et pédagogiques, des contrats éducatifs mis en œuvre par les acteurs. Un tel acte législatif ouvre des voies en matière de sécurité et d’accès.

-         Il faut le respect des droits des l’enfant. La garantie de l’application des principes de la convention implique le plein épanouissement des enfants .une sensibilisation sur les principes et valeurs inhérentes aux droits de l’enfant conduisent au respect du droit aux loisirs et jeux.

  -   Il faut garantir légalement des chances en démocratisant l’accès aux loisirs et au jeu. En ce sens, il faut une décentralisation des compétences en la  matière. Les  collectivités locales et les associations dans le cadre d’un partenariat doivent prendre en charge ces préoccupations de massifications, d’accès et de sécurité des loisirs et du jeu Dans cette même optique, ils doivent être relayés par des entreprises dans le cadre de la couverture sociale des familles des travailleurs. Cependant l’Etat doit encourager les politiques éducatives locales.

-               Il faut une réelle prise en charge des activités éducatives périe scolaires et du temps libre des enfants, pat les associations, les autorités et étiques.

-               Il faut de nouvelles politiques publiques (tel que le contrat éducatif local, le contrat de temps libre) qui redent possible le développement de l’action éducative au plan local.

-               Il faut une un type d’urbanisation plus ludique en aménagement dans l’espace urbaine des aires de jeu, des espaces publique et des cours de récréation.

-               Il faut une coordination inter-Sectorielle afin de préserver une cohérence et de gommer les inégalités.

-               Il faut favoriser le droit de participation des enfants.

-               Il faut favoriser des actions en faveur des enfants de familles pauvres.

QUEL EST L’ETAT DES LIEUX AU SENEGAL ?

Le jeu comme facteur d’intégration requiert un respect social et culturel. Cette double dimension permet de faire le départ entre son caractère ludique et promotionnel. Les jeux pratiqués aux loisirs sacrés permettent de décoder certains mythes de l’organisation sociale et constituent des passages obligés pour être admis dans la classe des hommes ou celle des femmes. En tant que facteur de socialisation le jeu est vecteur d’engagements intensifs mobi lésant des savoirs faire, des compétences et des aptitudes. Il permet l’acquisition de dispositions utiles à l’existence.

De nos jours ; que constate–t-on  au Sénégal ? Que le jeu est la porte ouverte à l’aventure et à la déperdition. Face à la perte d’identité culturelle, aux bouleversements sociaux perpétuels et à la mondialisation, l’activité ludique ne joue plus son rôle de facteur d’intégration,  mais constitue un phénomène d’exclusion. Les enfants n’ont plus de repères constants qui les fournissent des dispositions utiles à l’existence. Le marché dicte sa loi, les enfants sont contraints à la consommation alors qu’ils sont limités financièrement. Aussi apparaissent les désirs insatisfaits avec leurs corollaires de conséquences sociales, physiologiques. Les gadgets et la vidéo entraînent de nouvelles modalités ludiques et de sociabilité. Les enfants vivent entre le réel, virtuel et imaginaire.

QUEL TRAVAIL REEL DE PROMOTION EST MENE AU SENEGAL ?

Les efforts timides. Devant les sollicitations multiples, la promotion du jeu est reléguée au second plan. Seules quelques municipalités et entreprises font des actions isolées. Le travail continu et soutenu est accompli par les associations spécialisées. Mais elles sont limitées par leur manque de ressources. Le Ministre de

la Jeunesse

se déploie à travers une politique nationale socio-éducative qui permet de développer les loisirs et d’encadrer des dizaines de milliers d’enfants tous les étés.

Cependant dans le cadre de la recherche et de la valorisation des jeux traditionnelle, un travail de rétablissement considérable s’est effectué.

Les associations de renaissance culturelle sont entrain d’assurer une pérennisation des pratiques traditionnelles, vecteur de valeurs civilisationnelles ; et en sens les jeux traditionnels occupent une pace prépondérante. Cela a conduit les autorités chargé da la jeunesse et de la culture d’intégrer la dimension interculturelle de jeu. Les politiques nationales mise en œuvre dans ce sens, par le thème : l’enracinement et l’ouverture c’est à cette effet, que le Sénégal s’inscrit dans une vision globalisante  et s’efforce de s’adapter et d’être prospectif en tant que jeune nation. C’est ce qui explique notre présence ici à Berlin qui constitue pour nous le rendez-vous de l’universel c'est-à-dire celui du donner et du recevoir.

Notre organisation ACTION ENFANCE SENEGAL, qui s’évertue à travers un de ces objectifs, d’encadrer les enfants pour une utilisation saine de leurs loisirs, se préoccupe d’avantage du déséquilibre lié à l’accès et la qualité du jeu. En cela nous privilégions les enfants des couches défavorisées. Cette préoccupation se traduit à travers l’organisation  d’arbres de Noël, d’animation et d’initiation sportives, d’occupation de temps libre, de centres aérés et de colonie de vacances, de mise sur pied de ludothèques.                              

Pour développer ces actions, nous envisageons des partenariats avec les organisations du Nord, d’être appuyés par des bailleurs de fonds, d’exploiter les possibilités offertes par la coopération internationale décentralisée.

Voilà en somme notre vue sur la promotion des loisirs et du jeu. Elle se veut prospective et solidaire.

                  Je vous remercie de votre  attention !

gorgui_en_espagne

                                                                           GORGUI DIALLO

                                                    Président de l'association ACTION ENFANCE SENEGAL

6 mai 2005

Action Enfance Sénégal

Action Enfance Sénégal  une association qui vient de boucler ses 10 ans d'àge est toujours aussi

déterminée à poursuivre dans la voie qu'elle s'est tracée et cela depuis le début de ce que son président a choisi comme sacerdoce , c'est à dire la protection et la défense des droits de l'enfance en général et de celle déshéritée en particulier  , et cela en dépit de notre appartenance à un pays d'afrique donc confrontée aux multiples problèmes d'organisation et de viabilisation.

Sous l'éclairage  de son président Monsieur GORGUI DIALLO instituteur de formation qui a eu à prouver de par son cursus associatif et professionnel à travers les  differentes structures qu'il a eu à fréquenter et écoles qui ont eu à bénéficier de son experience en matière politique scolaire prenant en charge les besoins spécifiques des enfants issus de milieux défavorisés donc moins armés que leurs condisciples , l'association a pu , avec le concours de partenaires , mettre sur pied une école associative dénommée N'DIAGAMAR dotée d'une bibliothèque qui compte dans ses rayons quelques deux mille (2.000) ouvrages et autres matériels didactiques et d'un cyber café pour permettre à nos élèves de pouvoir participer pleinement à réduire la facture numérique dans les pays comme le nôtre en les interessant dès leu plus bas âge aus nouvelles technologies de l'information et de la communication.

L'école qui compte six (6) classes reparties de la maternelle aux classes préparatoires au concours d'entrée en sixième et au C.E.P.E est animée par dix (10) encadreurs et formateurs et est pilotée par un directeur  à qui il revient d'administrer et de définir le programme pédagogique .

copie_de_gotoba

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